mercredi 17 novembre 2010

Lundi 15 Novembre



La pluie est tombée en abondance cette nuit, le temps est toujours maussade et le terrain transformé en un grand champ de gadoue collante. Le temps est parfait pour aller aux champignons et à la pêche , ce que nous faisons ! l’accès au lac situé bien à 500m de dénivelé en dessous de nous n’est pas aisé, nous devons bartasser dans les pentes à sanglier, et de glissades en dégringolades, nous finissons par accéder aux berges abruptes du lac, Etienne dérange même une harde de sangliers en plein sommeil, ils ont eut un peu peur et vice et versa ! La partie de pêche n’est pas gagnée, nous n’avons pas d’appâts et n’en trouvons pas tant en creusant sous les cailloux, après quelques tentatives sans grande ambition, nous décidons de changer de stratégie nous appâtons à la cuillère et au chorizo. Mais après quelques emmêlages de lignes et nœuds indéfaisables à défaire, nous ne croyons plus en nos chances d’attraper quelques requins pour le dîner. A ce, moment je prends la canne, et après quelques lancés me voilà surpris, la canne se plie.. Eh zut me dis-je encore une branche, mais non, au bout de la ligne un poisson peut-être même un coelacanthe !! Pris d’euphorie, j’appelle les copains pour qu’ils m’aident à sortir le monstre, dans un premier temps évidemment, ils ne m’ont pas cru et n’ont pas bougé, j’ai dû combattre la bête seul.. Puis ils ont fini par venir m’aider à sortir cet espadon lacustre. J’ai été très surpris par la taille de la baleine : environ 15cm seulement et puis il était tellement moche qu’on l’a rejeté à l’eau, pas tant appétissant ce poisson…Néanmoins : Vincent 1 les Poissons 0 !! La remontée au camps de base a été encore plus compliquée que la descente, nous ramenons quand même quelques champignons pour le repas. Le soir Yann et Camille nous rejoignent au camp.



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